Plus de la moitié des supermarchés belges obtiennent la note maximale lors des inspections d’hygiène menées par l’Agence fédérale pour la sécurité alimentaire. Les petits magasins d’alimentation et les magasins de nuit obtiennent des résultats nettement moins bons.
Résultats analysés
Depuis le mois dernier, les consommateurs peuvent consulter les résultats des inspections de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) via le « Food Hygiene Rating » (ou FHR), une application en ligne disponible sur ordinateur, tablette et smartphone. L’agence souhaite ainsi contribuer à renforcer la confiance des consommateurs grâce à une plus grande transparence.
Le journal Het Nieuwsblad a mis cette initiative à l’épreuve et a analysé à l’aide de l’IA les résultats de 66 668 magasins d’alimentation, établissements horeca et autres entreprises. 5 185 établissements, soit 7,78 %, ont obtenu la note 5, « à améliorer ». Il s’agit de la note la plus basse possible, les établissements concernés ne répondant pas aux exigences de base en matière d’hygiène et de sécurité alimentaire, même après un deuxième contrôle.
Procédures et formation
3 428 entrepreneurs (5,14 %) ont obtenu la note 10 (« excellent ») et ont reçu un smiley en récompense, ce qui signifie qu’ils paient moins de taxes et seront moins souvent contrôlés à l’avenir. Il est à noter que plus de la moitié des supermarchés de l’échantillon obtiennent cette note maximale. Aucun autre secteur ne fait mieux : les boucheries suivent loin derrière avec 9,57 %.
« Tous les supermarchés ont des procédures uniformes qui sont appliquées dans tous leurs magasins. Cela va de la formation du personnel aux audits internes et externes, en passant par une logistique et une gestion des stocks bien pensées », explique Hans Cardyn, de la fédération commerciale Comeos, au journal. Parmi les petits magasins d’alimentation et les magasins de nuit, 18,5 % n’ont obtenu qu’une note de 5. Dans le secteur de la restauration, les chiffres varient considérablement selon le secteur et la région. À Bruxelles, pas moins d’un établissement contrôlé sur quatre a obtenu la note la plus basse.


